Isabelle CHUINE: Biodiversité et changement climatique: entre vulnérabilité, résilience, et adaptation

31 mai 2023

Mercredi 31 mai, 18 h à l’Observatoire Océanologique, amphithéâtre Alain Guille Conférence “Biodiversité et changement climatique : entre vulnérabilité, résilience, et adaptation » par Isabelle Chuine, directrice de recherches au CNRS au Centre d’Écologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier.

Isabelle CHUINE

Isabelle CHUINE, Directrice de recherche au CNRS, Membre de l’Académie des Sciences et de l’Académie d’Agriculture exerce au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, Montpellier. C’est une écologue terrestre, spécialiste des rythmes de développement et
de la répartition géographique des arbres forestiers des régions tempérées. Ses
recherches se situent à l’interface entre l’écologie fonctionnelle, l’écologie évolutive et la
biogéographie. Ses travaux ont pour toile de fond le changement climatique et associent des approches de modélisation, des approches expérimentales, des suivis long-termes sur le terrain, ainsi que de la science participative. (in www.academie-sciences.fr)

Résumé

La biodiversité, qui représente la diversité biologique, ou diversité du monde vivant, depuis les gènes jusqu’aux écosystèmes et paysages, a subi de façon croissante depuis l’apparition de l’homme moderne des pressions qui l’amène au 21e siècle au bord de sa sixième crise d’extinction. La diversité du monde vivant est nécessaire au maintien de la vie sur Terre et elle est le fruit de milliards d’années d’évolution. La biodiversité offre des contributions incommensurables au bien-être des populations humaines. Or, les activités humaines génèrent des taux d’extinction d’espèces mille fois supérieurs à ce qu’ils ont été avant l’apparition de l’homme. Le changement climatique va devenir d’ici quelques années la première cause de perte de biodiversité. Au-delà de la nécessaire réduction drastique de nos émissions de gaz à effet de serre, il est également urgent de réduire toutes les autres pressions que nous faisons subir au monde vivant. Sans cela, Homo sapiens, victime de son succès, en subira aussi les conséquences.

Retour en haut